Comme dans toutes les communes, des « nuisibles » sont présents. Un nuisible est un animal ou un organisme dont l’activité est considérée comme négative pour l’homme ou ses activités.
Il existe différents types d’animaux nuisibles :
- Les chenilles processionnaires du chêne et du pin
- Le frelon asiatique
- Les taupes
- Les ragondins
- Les oiseaux prédateurs
De nombreuses plantes invasives font également partie des organismes nuisibles et font l’objet de campagne d’arrachage.
Les animaux nuisibles
Les frelons asiatiques
Le frelon asiatique ou frelon à pattes jaunes, est à dominante noire, avec une large bande orange sur l’abdomen et un liseré jaune sur le premier segment. Sa tête vue de face est orange et les pattes sont jaunes aux extrémités.
Les pièges peuvent être mis en place entre la mi-mars et la fin mai (une température de 12-15° est néanmoins nécessaire pour que les reines ou fondatrices soient en activité).
Ils doivent être impérativement retirés fin Mai. En effet après cette période les reines, restant en
général dans les nids (ponte), il faut éviter de capturer d’autres espèces d’insectes non-nuisibles (abeilles, papillons, etc).
Le piégeage d’automne est strictement réservé aux apiculteurs pour protéger leurs ruches. En
dehors des apiculteurs le piégeage est à proscrire.
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- Dans le jardin, exposé au soleil le matin, entre 1m et 2m de haut.
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- Près des emplacements des anciens nids non détruits de l’année précédente
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- Près des composteurs ménagers
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- Dans les arbres et arbustes à fleurs tôt dans la saison
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- Près du rucher ou de l’emplacement de stockage du matériel apicole pour l’apiculteur
Les pièges doivent être le plus sélectif possible afin de ne pas capturer d’espèces autres que les frelons asiatiques.
Le type de piège utilisé doit à minima impérativement respecter les caractéristiques suivantes :
- Un cône d’entrée circulaire en entonnoir avec réducteur de 9-10mm de passage pour limiter l’entrée d’insectes non ciblés plus gros (frelons communs, papillons…)
- Une séparation physique de la zone de capture et de la zone d’appât au moyen d’une grille
fine évitant aux insectes non cibles de ne pas se noyer dans la solution et permettant de changer facilement la solution et sans risque de contact avec les frelons piégés - Des trous de 5 à 5,5mm entre la chambre de piégeage et l’entonnoir permettant aux insectesnon ciblés de sortir du piège.
L’appât doit être composé d’1/3 de bière, d’1/3 de vin blanc et d’1/3 de sirop de fruit rouge. Il doit être renouvelé tous les 8-10 jours. Pour une meilleure efficacité, il est conseillé d’y laisser en permanence quelques frelons asiatiques qui attireront les autres.
Face au caractère invasif du frelon asiatique et aux risques qui affectent tant la sécurité publique que l’économie apicole et l’environnement, la municipalité soutient financièrement la destruction des nids.
Les bénéficiaires de l’aide sont les particuliers, les associations et les agriculteurs.
La municipalité prend en charge 50% du coût de la destruction du nid, dans la limite des plafonds éligibles suivants :
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- Nid situé de 0 à ≤ 5 mètres de hauteur = 75 € TTC, ¸
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- Nid situé de + 5 mètres à ≤ 10 mètres de hauteur = 95 € TTC, ¸
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- Nid situé de + 10 mètres à ≤ 20 mètres de hauteur = 120 € TTC, ¸
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- Nid situé à + 20 mètres de hauteur = 180 € TTC, ¸
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- Au-delà de 15 mètres avec l’utilisation d’une nacelle = 400 € TTC.
Pour toute demande de prise en charge de l’intervention, adressez-vous en Mairie avec votre facture acquittée. L’intervention doit avoir eu lieu entre le 1er mai et le 30 novembre de l’année en cours.
Les chenilles processionnaires
Il existe deux types de chenilles processionnaires considérées comme nuisibles :
- la chenille processionnaire du pin
- la chenille processionnaire du chêne
Chaque année, la FDGDON Morbihan propose aux communes et aux particuliers une lutte collective contre les chenilles processionnaires (au printemps pour le chêne et en été pour le pin).
L’intervention se fait sur inscription préalable et est réalisée par un prestataire mandaté par le FDGDON. Le coût de l’intervention dépend du nombre d’arbres touchés.
Les taupes
La taupe est une espèce classée « organisme nuisible » au titre de la protection des végétaux.
La FDGDON Morbihan propose des sessions de formations aux techniques de piégeage, sur une demi-journée, à destination des particuliers, des agents municipaux et des agriculteurs. Le but est d’acquérir les connaissances et la pratique pour pouvoir lutter de manière autonome.
Les particuliers, les collectivités et les agriculteurs souhaitant recevoir cette formation peuvent retirer un bulletin d’inscription auprès de leur Mairie ou télécharger le bulletin d’inscription sur le lien, et le retourner à la FDGDON.
Les lieux de formation sont réalisés en fonction du nombre d’inscrits. Ces formations sont réalisées au printemps et à l’automne.
Les ragondins
L’association de Protection des berges et cultures peut vous aider si vous constatez des dégâts liés à la présence de ragondins. Prendre contact avec la Mairie pour plus de renseignements.
LES PLANTES INVASIVES
Qu’appelle t-on plante invasive ?
Ce sont des végétaux envahissants, dont la prolifération entraîne des dysfonctionnements et des dommages sur l’environnement.
Quelques noms de plantes invasives : renouée, baccharis ou séneçon en arbre, herbe de la pampa, jussie, griffe de sorcière, myriophylle du Brésil, datura stramonium, etc.
Quels sont les risques et problèmes ?
- Disparition des plantes locales, les plantes invasives s’installent et supplantent les plantes indigènes.
- Diminution de la biodiversité, les plantes invasives rendent les milieux naturels inhospitaliers pour les autres espèces.
- Perturbation des activités humaines (pêche, chasse…), les plantes invasives forment des zones impénétrables limitant l’accès au site, l’écoulement de l’eau…
- Problèmes divers, brûlures et coupures, certaines de ces plantes peuvent provoquer des allergies.
Que peut-on faire ?
- Ne pas les acheter, préférer des plantes locales
- Les arracher
- Les couper régulièrement à la base
- Les tailler avant la floraison
Des chantiers bénévoles d’arrachage de plantes invasives (baccharis notamment) sont régulièrement menés sur le territoire, à l’initiative du Collectif Anti-Baccharis.